L’été, les plages françaises deviennent un véritable terrain de jeu pour les marques et les commerçants. Entre les milliers de touristes en déambulation et l’ambiance détendue, la saison estivale est une opportunité en or pour se rendre visible. Mais attention : entre les envies de communication et la réglementation des espaces littoraux, il y a des règles à connaître. Et à respecter.
L’oriflamme
C’est probablement le support le plus utilisé en bord de mer. L’oriflamme publicitaire de Helloprint – cette voile textile plantée dans le sol ou fixée sur un pied – permet une visibilité immédiate, même de loin. Il s’adapte parfaitement à des environnements extérieurs ventés, se monte rapidement et attire l’œil sans être intrusif. On le retrouve devant les glaciers, les loueurs de kayaks ou les bars de plage.
Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne peut pas être installé n’importe où. Si l’oriflamme est placé sur le domaine public – ce qui inclut les promenades, les plages et même parfois les trottoirs – il est soumis à une autorisation préalable, appelée OTDP : Occupation Temporaire du Domaine Public. Cette autorisation doit être demandée auprès de la mairie ou de la préfecture maritime, selon la localisation. Sans ce feu vert administratif, l’oriflamme peut être considéré comme une publicité illégale. Il peut alors être retiré à tout moment et donner lieu à une verbalisation.
Banderoles
Longtemps incontournables pour signaler une animation, une ouverture ou une opération commerciale, les banderoles personnalisées doivent aujourd’hui composer avec un encadrement très strict. Dans de nombreuses stations balnéaires, leur usage est carrément restreint voire interdit en centre-ville ou sur le front de mer. L’objectif est clair : éviter la saturation visuelle et préserver l’esthétique du paysage littoral.
Installer une banderole sur un bâtiment privé reste autorisé, à condition de respecter les règles locales d’urbanisme. Mais dès qu’elle traverse une voie, s’appuie sur un mobilier urbain ou se situe en surplomb d’une zone publique, une autorisation spécifique est indispensable. Là encore, la commune est décisionnaire. En zone classée, notamment sur le littoral, la réglementation est encore plus contraignante.
Enseignes mobiles et stop-trottoirs
Les stop-trottoirs, chevalets et autres petits panneaux posés devant les commerces sont très prisés des commerçants saisonniers. Faciles à déplacer, ils permettent de communiquer sur une offre du jour, une animation ou un menu.
Ils sont toutefois eux aussi soumis à des règles précises. Tant qu’ils restent sur la propriété privée – terrasse commerciale autorisée, seuil du magasin – ils ne posent généralement pas de problème. En revanche, dès qu’ils empiètent sur le trottoir ou un chemin public, une autorisation est nécessaire. En cas de gêne pour les piétons, les services municipaux peuvent demander leur retrait immédiat.
Les pratiques à éviter absolument
Malgré la tentation, certaines pratiques restent formellement interdites. C’est le cas de la distribution de tracts ou flyers sur les plages, souvent à l’origine de pollution. La réglementation l’interdit expressément dans la majorité des stations balnéaires. De même, planter une pancarte dans le sable, accrocher une publicité à un arbre ou diffuser de la musique pour attirer les clients est soumis à autorisation, voire interdit dans certains cas. Les plages font partie du domaine public maritime, un espace très réglementé et parfois protégé. Toute occupation ou animation commerciale doit donc être validée en amont. En cas d’infraction, les amendes peuvent être conséquentes.